Chalet Les Alérions

Rougemont (Suisse)

Le Challenge

Les travaux de rénovation d’un chalet à Rougemont ont entièrement perturbé le jardin de ce chalet, dont il ne reste que quelques grands arbres et un cornouiller mâle pour les confitures. Cette quasi page blanche est l’occasion d’un nouveau départ. Quel style donné à un jardin de montagne ? Comment se préserver des vis-à-vis tout en préservant la vue sur le paysage alentour ?

 

La Solution

Sur ce projet, Lionel s’applique à développer un style propre et respectueux de l’esprit du lieu, ni jardin de ville, ni jardin de station du Colorado. Il privilégie l’utilisation de matériaux traditionnels et naturels, la pierre, le bois de chêne et de châtaignier ainsi qu’une palette de plantes résistantes à l’altitude sans pour autant être pauvre.

A l’avant du chalet, de généreuses terrasses en luzerne oxydée et un grand espace engazonné offre une respiration centrale et un dégagement sur le paysage alentour. En périphérie, dans les talus, pour se préserver des vues, Lionel plante des massifs arbustifs épais qui servent de fond de scène. Ceux-ci sont constitués d’un mélange d’arbustes à croissance limitée, à floraison blanche, pour certains persistants, pour d’autres à feuillage panaché blanc. Seul endroit plus coloré du jardin, sur le côté Ouest devant la cuisine et la salle à manger, Lionel plante un grand cottage garden, une invitation à la déambulation entre plantes potagères et officinales, fleurs typiques des jardins de montagnes d’antan (pivoines, phlox, rosiers anciens, etc.) le tout bordé d’une haie d’ifs basse. A l’entrée en Est, Lionel scénarise l’espace limité tel un décor de théâtre et imagine la « folie Toblerone », grand topiaire d’ifs constitués de deux haies parallèles taillées en forme archétypale de montagne. Cà et là, des cerisiers rares du Mont Fuji viendront avec leur pétales éphémèrement enneiger leurs sommets.